Le 9 mai 2016, le passage de la planète Mercure devant le Soleil pourra être observé et durera au maximum près de 7 h 30. Ce passage sera visible dans son intégralité en France métropolitaine, La carte ci-dessous donne les lieux de visibilité sur Terre.
Pour cette occasion, l’observatoire ouvre au public à partir de 13h00 heures jusqu’à la fin de l’évènement vers 20h45. Entrée gratuite, pas de réservation. Attention, l’observation est annulée si le ciel est couvert.
L’observation directe du Soleil ne doit jamais être faite à l’œil nu sans protection, il est nécessaire de prendre les mêmes précautions que pour l’observation d’une éclipse de Soleil.
Pour cela nous disposons de matériel adapté afin de pouvoir observer le phénomène en toute sécurité.
Les transits de Mercure vus depuis la Terre sont beaucoup plus fréquents que ceux de Vénus, avec une fréquence d’environ 13 ou 14 par siècle, en raison de la proximité de la planète au Soleil, ce qui implique une période de révolution plus courte que celle de Vénus. Ils peuvent se produire en mai à des intervalles de 13 ou 33 ans, ou en novembre tous les 7, 13 ou 33 ans. Les deux derniers transits de Mercure datent de 2003 et 2006 ; les deux prochains se produiront en 2016 et 2019.
Lors d’un transit de mai, Mercure est proche de l’aphélie et a un diamètre angulaire de 12 secondes d’arc, tandis que lors d’un transit de novembre, la planète est proche du périhélie et a alors un diamètre angulaire de 10 secondes d’arc.
La première observation d’un transit de Mercure date du 7 novembre 1631 par Pierre Gassendi. Celui-ci n’a pas réussi à observer, le mois suivant, le transit de Vénus, car les tables astronomiques imprécises n’indiquaient pas que ce transit n’était pas visible pour une grande partie de l’Europe. Ce transit de Mercure avait été prédit par Johannes Kepler, peu de temps avant sa mort, à partir de ses travaux sur l’orbite elliptique des planètes, avec un écart de seulement 5 heures. Il aurait pu ainsi tester la validité de ses lois, mais il est mort un an avant. (source Wikipédia)
La planète en 10 questions, document préparé par l’IMCCE, l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides.