Une Pleine Lune un peu particulière…

La Pleine Lune qui a eu lieu au début du mois d’avril (très précisément le 8 avril à 2 h 35 min. UTC) présentait quelques caractéristiques particulières :

C’était la première Pleine Lune du printemps 2020, et à ce titre précédait le dimanche de Pâques. La règle qui fixe en effet la date de Pâques pour les chrétiens, définie en 325 au concile de Nicée, précise : « Pâques est le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement après. »

D’autre part, il se trouve que cette Pleine Lune s’est produite au périgée, c’est-à-dire au plus près de la Terre, à un moment où cette distance est la plus faible. Nous avions donc une « grosse » Pleine Lune, bien que la différence de taille avec les Pleines Lunes « normales » ne soit pas perceptible à l’œil.

Comme la météo est favorable en ce moment, c’était l’occasion de faire quelques belles photos.

Claude Prost a saisi le lever de la Lune au soir du 7 avril, avec un spectateur qui lui a inspiré quelques vers :

« Maître corbeau sur un bouleau perché
Confiait à la Lune nouvellement levée
Sa déception amère
D’avoir perdu son camembert… »

   

Notons que chez certaines tribus amérindiennes, les différentes lunaisons de l’année portent chacune un nom : la première lunaison du printemps s’appelle « Lune de la sève » , ou aussi … « Lune du corbeau » !

Claude Roth, pour sa part, a saisi la belle Séléné au moment de son coucher, le 8 avril au matin.

Cette lunaison s’achèvera à la prochaine Nouvelle Lune, le 23 avril à 2 h 26 min. UTC. Le très fin croissant de Lune qui apparaîtra au soir du 24 avril marquera le début du mois de Ramadan. Ce sera aussi le début de la « Lune Rousse », redoutée des jardiniers : la lunaison qui suit la fête de Pâques est en effet une période dangereuse, car il peut toujours s’y produire des gelées nocturnes, alors que les plants nouveaux du jardin sont encore fragiles.

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