L’expression pollution lumineuse désigne à la fois la présence nocturne anormale ou gênante de lumière et les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur la faune, la flore, la fonge (le règne des champignons), les écosystèmes ainsi que les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine.
Elle se distingue des nuisances lumineuses en ce qu’elle affecte également les écosystèmes (en tant que piège écologique) et les humains, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) recommande en 2014 aux collectivités de l’inclure parmi les indicateurs de pression sur la biodiversité. Elle est souvent associée à la notion de gaspillage d’énergies, dans le cas d’un éclairage artificiel inadapté et s’il constitue une dépense évitable d’énergie. (Source Wikipédia)

Bourg-en-Bresse de nuit ©Jean-Claude Alléhaux
L’observatoire de l’Association Astronomique de l’Ain est également impacté par la pollution lumineuse comme en témoigne la photo ci-dessus, prise par un membre de l’association depuis le terrain de l’AAAAssociation Astronomique de l’Ain, la lumière émanant de l’éclairage de la ville de Bourg-en-Bresse impacte beaucoup la sur la qualité de la nuit et réduit les possibilités d’observations nocturnes.
Au niveau national ce sont plus de 12 000 communes qui éteignent tout ou partiellement leur éclairage public en milieu de nuit, dans l’Ain cela fait plusieurs dizaines de communes comme par exemple Val-Revermont qui pratiquent cette réduction de l’éclairage public depuis 4 ans maintenant. Le bilan est très positif et les économies sont bien réels. Vous pouvez consulter le bilan en cliquant sur le lien ci-dessous

Panorama Bresse-en-Bresse ©Bastien Foucher
Image satellite composite montrant l’émission nocturne de lumière vers l’espace, essentiellement concentrée dans l’hémisphère nord dans les pays les plus industrialisés ; en Amérique d’une part, en Europe de l’Ouest et dans l’est de la Chine et au Japon. L’Inde, où une politique d’éclairage initiée par les Anglais a été poursuivie après l’indépendance, se démarque également. Il s’agit d’une superposition de photographies prises de nuit et par temps clair ; les limites des continents sont produites par l’ajout en couleurs sombres, des photographies équivalentes diurnes.

Data: Marc Imhoff/NASA GSFC, Christopher Elvidge/NOAA NGDC; Image: Craig Mayhew and Robert Simmon/NASA GSFC
Localement, carte de Pollution lumineuse en fausse couleur sur Google MAP, carte réaliser par Frédéric Tapissier AVEX