Nuit des étoiles 2017

Cette année à l’occasion de la nuit des étoiles, l’Association astronomique de l’Ain vous accueille :
–> Vendredi 28 juillet 2017 à partir de 21h00 à la Ferme-musée de Courtes

Venez visiter la Ferme-musée de la Forêt à la lueur des étoiles.
Vous pourrez ensuite contempler les étoiles grâce aux télescopes de l’Association astronomique de l’Ain.
Informations.

–> Samedi 29 juillet 2017 à partir de 21h00 Sur notre site, l’observatoire Pierre Joannard.

Pour une 27e édition !
Cette année, le ministère de la Transition énergétique et solidaire, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Centre national d’études spatiales (Cnes), Airbus Defence and Space et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) se joignent à nouveau à l’AFA pour mettre sur pied le plus grand festival astronomique de l’été autour du thème « Terres habitables ».

 « Terres habitables »
La Terre n’est probablement pas la seule planète de l’Univers à être habitable… Ni même à être habitée ? En découvrant toujours plus de mondes extrasolaires au sein de notre propre galaxie, les astronomes ont mis à jour plus d’une cinquantaine de planètes situées dans la zone habitable de leur étoile et similaires en taille à la Terre. Ces nouvelles « terres habitables » relancent plus que jamais la quête de la vie dans l’Univers.
En plein cœur de l’été dernier, une équipe d’astronomes européens annonçait la découverte, dans un observatoire européen installé au Chili, d’une planète potentiellement habitable. Son originalité est qu’elle gravite autour de Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche de notre Système solaire, à un peu plus de 4 années-lumière. Parmi les milliers d’exoplanètes connues et repérées par les astronomes, la découverte d’un monde ressemblant potentiellement au nôtre si près de nous est le signe qu’il en existe partout ! Que les « terres habitables » sont
légions et que dans un futur proche nous saurons, en les observant, si une forme d’activité biologique signe la présence… de la vie ! (Vue d’artiste de la planète Proxima b et son étoile Proxima du Centaure. Crédit : ESO/M. Kornmesser)
Mais qu’est-ce qu’une terre habitable ? Quels sont ses paysages et pourquoi il y « fait bon vivre » ? Faut-il de l’eau, de l’air, des volcans et de la chaleur ? Sont-elles habitées ? Sur notre planète, depuis au moins 4 milliards d’années la vie prospère et transforme son habitat.
Opportunités, succès et catastrophes rythment l’histoire du vivant. Et l’Homme, doté d’un formidable cadeau de la Nature qu’est l’intelligence, est lui même aujourd’hui à la source d’une menace globale sur la biodiversité et l’environnement. L’existence des terres habitables fait rêver et interroge sur l’infini variété des habitats naturels. Chaque étoile visible à l’œil nu dans le ciel d’été, et au télescope, cache sans doute une pluralité de mondes. Mais le vertige des distances astronomiques fait qu’ils sont inaccessibles.
Qu’il n’existe pas de « terres de secours ». Pas de plan B pour l’Humanité. Raison de plus pour changer notre regard sur la terre et la conserver « habitable ». Pour toutes les espèces vivantes, pour nos enfants et pour le futur de notre espèce.

Les jumelles de la Terre à la loupe
L’Univers possède une multitude de corps tous plus différents les uns que les autres. Déjà, dans notre Système solaire, outre la Terre qui abrite les seules formes de vie connues de l’Univers, certaines planètes telles que Vénus, Mars, ou encore les satellites des planètes géantes auraient pu réunir les conditions nécessaires à l’apparition et au développement de la vie.

Pendant des siècles durant, les scientifiques ont cru en l’idée que Mars était la planète la mieux armée, après la Terre, pour posséder une forme de vie à sa surface. Incluse, bien qu’à la limite, dans la zone habitable du Soleil, les soupçons quant à son habitabilité étaient légitimes. Malheureusement, les premières images de la sonde Mariner, il y a 50 ans, n’ont révélées qu’un désert rougeâtre, aride et froid. Et bien qu’aujourd’hui, il est accepté que Mars possède de l’eau à l’état liquide dans ses profondeurs, il est plus difficilement admis qu’il y réside une
activité biologique.
Pourtant, il y a 4 milliards d’années, l’eau coulait à flot à sa surface, de quoi la rendre beaucoup plus habitable qu’aujourd’hui. Et c’est tout là le problème : l’habitabilité d’une planète ne réside pas uniquement à des endroits précis de l’espace, elle dépend aussi du temps. Les étoiles évoluent (le Soleil gagne 7% de luminosité tous les milliards d’années), les systèmes planétaires aussi et donc, l’habitabilité avec eux. On sait d’ailleurs que la Terre elle-même ne sera plus habitable dans les 2 milliards d’années à venir…
La bonne nouvelle est que l’Univers est vaste, et les chances de déceler des terres habitables sont importantes. Grâce au télescope spatial Kepler ou encore au réseau de télescopes chiliens TRAPPIST, la liste des planètes potentiellement habitables s’allonge d’année en année. Prochainement, le télescope spatial James Webb de la Nasa entrera en service et donnera les premières informations de leur possible atmosphère, indispensable pour prétendre y voir couler de l’eau à la surface de ces planètes. La mauvaise nouvelle est qu’elles sont, pour le
moment, hors de portée. La Terre est l’unique planète à disposition qui possède les ressources et conditions nécessaires à la rendre habitable ; les Nuits des étoiles 2017 seront donc aussi l’occasion d’insister sur l’inestimable particularité de notre planète et qu’il faut, de fait, à tout prix la préserver.

Vue d’artiste de la planète TRAPPIST -1f – Crédit : NASA/JPL-Caltech/T. Pyle (IPAC)

Les nuits incontournables de l’été Depuis 1991, l’Association française d’astronomie (AFA) organise les Nuits des étoiles. Cette année, le Cnes, le CNRS, le CEA et Airbus Defence and Space s’associent aux Nuits des étoiles pour permettre au public de partir à la rencontre de ces mondes exotiques propices à l’apparition de la vie. Rendez-vous les 28, 29 et 30 juillet prochains !
Chaque année, l’Association française d’astronomie propose un thème un thème particulier pour les Nuits des étoiles, en rapport direct avec l’actualité astronomique et scientifique. Depuis 1995 et la découverte de la première exoplanète (planète en orbite autour d’une autre étoile que le Soleil) par Michel Mayor et Didier Queloz, près de 3 500 sont venus compléter la liste et des milliers d’autres attendent d’être confirmées. Parmi elles, une cinquantaine sont désormais qualifiées de planètes potentiellement habitables. Suite à cette incroyable moisson de découvertes, les Nuits des étoiles 2017 seront donc l’occasion de revenir sur ces nouvelles planètes exotiques et de les découvrir au travers du thème « Terres habitables ».
Plus de 350 sites d’observation sont à disposition du public librement et gratuitement. Animés par des équipes d’astronomes amateurs, d’animateurs et de passionnés, ils accueillent avec enthousiasme le public durant ces trois nuits d’exception. 
L’objectif des Nuits des étoiles est d’offrir au grand public la possibilité de mieux comprendre le ciel et les « signaux » qu’il nous transmet. De plus, les Nuits nous permettront de mieux percevoir la place de l’homme dans notre Univers et pour nous, citoyens, mieux saisir l’importance de la préservation de notre planète.

Des poussières de comètes aux larmes de saint Laurent
Les Larmes de saint Laurent
Ce sont les poussières de comètes qui sont à l’origine de l’expression romantique des « Larmes de saint
Laurent ».
Plus connue sous le nom de Perséides, ces étoiles filantes sont en réalité des poussières échappées de la comète Swift-Tuttle qui croisent la trajectoire de la Terre du 17 juillet au 24 août. Ces poussières de comète sont visibles sous forme de traînées lumineuses très brillantes quand elles entrent dans notre atmosphère terrestre.
Les scientifiques les appellent « météores », et leur nombre varie selon les années. Ces météores, petits objets solides, cailloux rocheux ou poussières minuscules voyagent parfois en essaims, espacés entre eux de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres.

(Crédit : M. Claro/Ciel & Espace)

Ce qui produit les traînées lumineuses que l’on peut observer à l’œil nu est la désintégration de ces poussières de comète lorsqu’elles pénètrent l’atmosphère à une vitesse d’environ 200 000 km/h. Les Perséides peuvent alors atteindre une température de près de 1 700 degrés !
Les Perséides s’illuminent vers 115 km d’altitude pour s’éteindre vers 90 km en moyenne. En une année, 100 000 tonnes de poussières brûlent ainsi dans l’atmosphère. Les Perséides sont parmi les plus anciennes repérées, des relevés ont été établis en Chine dès l’année 36 après J.-C. et les premiers rapports européens connus datent de 811.
Comment observer les Perséides ?
Un transat et vos yeux suffisent… L’observation des étoiles filantes ne requiert pas d’autre instrument, jumelles et télescopes sont inutiles. Seul l’œil offre une vision « grand angle » qui restituera l’ampleur du phénomène. Choisissez un endroit dégagé à la campagne, à l’écart des fortes lumières des zones urbaines.
Cette année le pic d’activité des Perséides est prévu pour la nuit du 12 août jusqu’au petit matin du 13 août. Mais déjà, à partir du 9 août, les conditions seront idéales. Le radiant (le point du ciel depuis lequel les étoiles filantes apparaissent) est situé au-dessus de l’horizon nord-est dans la constellation de Persée, près de
Cassiopée.

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