Festival du Soleil – Journée Pierre Bourge – le 24 juin 2017 de 14h00 à 18h00

Le 21 juin 2013, s’éteignait à l’âge de 91 ans Pierre Bourge, qui a été une figure essentielle de la vulgarisation scientifique dans le domaine de l’astronomie. Son ouvrage, « A l’affut des Etoiles », livre de chevet de plusieurs générations d’astronomes amateurs, a été réédité 17 fois depuis sa parution en 1969.

A l’initiative de l’Astro Club de France, les amateurs français d’astronomie ont décidé de lui rendre hommage en ouvrant leurs observatoires pour des séances publiques d’observation du Soleil, pendant le week-end des 24 et 25 juin 2017.

L’Association Astronomique de l’Ain participera à cette commémoration, le samedi 24 juin de 14 h à 18 h. Des membres de l’Association accueilleront le public sur le site de l’observatoire Pierre Joannard, au-dessus de Ceyzériat, et mettront à disposition des instruments spécialement conçus pour l’observation sans danger du Soleil. Les animateurs fourniront toutes les explications nécessaires sur le Soleil, les planètes et tous les sujets concernant l’astronomie en général.

L’accès à cette manifestation sera libre et gratuit. (pas de réservation)

Cependant cette séance d’observation sera annulée en cas de ciel couvert ou de pluie.

Les informations pratiques sur l’accès au site et les horaires seront disponibles sur le site internet de l’Association : http://astronomie-ain, ou par téléphone à l’un des numéros suivants :

06 81 28 98 82 ou 07 71 24 23 47

Soirée publique d’observation à Polliat

Soirée d’observation publique à Polliat. Vendredi 7 avril 2017, le soir à partir de 20H30 au Pré Vulin à Polliat. Cette soirée initialement prévue le 1er avril 2017, avait été annulée à cause d’une mauvaise météo. Soirée organisée par la médiathèque de Polliat et animée par les membres de l’Association Astronomique de l’Ain. Observation de la Lune et de Jupiter.

Une comète fait le printemps – 41P/Tuttle-Giacobini-Kresák

41P/Tuttle–Giacobini–Kresák est une comète périodique du système solaire. Découverte par Horace Parnell Tuttle le 3 mai 1858 et redécouverte indépendamment par Michel Giacobini et Ľubor Kresák respectivement en 1907 et en 1951, c’est un membre de la famille des comètes de Jupiter.
Le diamètre du noyau est estimé à 1,4 kilomètre.
La comète 41P passera à 0,15 ua (22 millions de km) de la Terre le 5 avril 2017, 8 jours avant son passage au périhélie. Sa magnitude devrait atteindre 5,5.
Où ? Quand ? La comète se dirige de la Grande Ourse vers la constellation du Dragon (voir carte ci-dessous). La période d’observation va du 23 mars 2017 au 15 mai 2017 environ, pour améliorer les chances de l’apercevoir, il faut choisir une période sans Lune, comme entre le 23 mars et le 8 avril 2017 ou entre le 15 avril et le 6 mai 2017.
Que peut-on observer et avec quel instrument ? Une comète apparait comme une petite tâche floue, cela est dû à la chevelure, un halo de gaz et de poussière qui se dégage du noyau, dégazage plus important lorsque la comète se rapproche du Soleil. L’éclat d’une comète est difficilement prévisible et cela dépend de plusieurs facteurs. Peut-être qu’elle le sera à l’œil nu, sinon dans une paire de jumelles.  Cliquez ici pour une carte du ciel avec la trajectoire de la comète pour les prochains jours. Si la météo le permet, vous pouvez suivre le déplacement de la comète au jour par jour.
D’autres informations et cartes sur le site de Heavens-Above
Source Wikipédia sur 41P/Tuttle–Giacobini–Kresák et sur les comètes en générale.

Trajectoire de la comète 41P Tuttle-Giacobini-Kresak du 23 mars au 8 avril 2017

 

Journée de la Femme

Place des femmes en astronomie

Les femmes sont présentes en astronomie depuis des millénaires. La civilisation de Sumer, qui a produit quelques-uns des tous premiers astronomes historiques, a aussi fait de sorte que, du côté des femmes du IIe millénaire av. J.‑C., des astronomes sumériennes dirigent des grands temples observatoires. De Christine de Suède, Émilie du Châtelet qui traduit Newton, et Nicole-Reine Lepaute, jusqu’au début du XXe siècle, c’est en tant que « calculatrices », sortes d’ordinateurs humains, que plusieurs femmes s’impliquent ou sont engagées par les observatoires afin d’extraire l’information de données complexes. Certaines s’illustrent alors, telle que l’Américaine Annie Jump Cannon.
En 1992, des astronomes dont Claudia Megan Urry établissent The Baltimore Charter for Women in Astronomy qui vise à assurer des chances égales aux femmes.
Les historiens qui s’intéressent au genre et la science, dont notamment Londa Schiebinger, Éric Sartori et Yaël Nazé, et ont mis en lumière les efforts scientifiques et les réalisations des femmes, les obstacles rencontrés et les stratégies mises en œuvre pour que leur travail soit accepté par leurs pairs.

Voir l’article complet sur Wikipédia

Les Harvard Computers (« calculatrices de Harvard ») devant le bâtiment C du Harvard College Observatory (1913).

Un hommage particulier à Vera Rubin décédée le 25 décembre 2016 à l’âge de 88 ans. Cette astronome américaine Lire la suite

Réunion adhérents

Vendredi 17 mars 2017 à 20h30  – A la découverte des exoplanètes.

 

Vue d’artiste des trois étoiles de l’exoplanète HD 188753 Ab (l’une des étoiles étant couchée), à partir d’un hypothétique satellite de cette dernière.
NASA/JPL-Caltech Original téléversé par SnoopY sur Wikipedia anglais