Des étoiles filantes pour Noël ?

A la mi-décembre, les nuages nous ont empêchés de profiter d’une des plus belles pluies d’étoiles filantes de la fin d’année, celle des Géminides. Mais tout n’est peut-être pas perdu, car un autre essaim est annoncé du 17 au 26 décembre : celui des Ursides, qui montre un maximum le 22 décembre vers 14 heures.
Comme son nom l’indique, l’essaim des Ursides est attaché à la Petite Ourse. Plus précisément, son radiant est proche de l’étoile Kochab (UMi). Cette position fait qu’en principe il est visible toute la nuit.

 

Cet essaim est associé à la comète 8P Tuttle, dont le dernier passage au périhélie date de janvier 2008. 

Depuis 1988, son taux horaire moyen se situe entre 10 et 35, avec quelquefois des pointes jusqu’à 50. Cette année le maximum aura lieu en début de lunaison, ce qui permettra une observation sans être gêné par l’éclat de la Lune

La météo n’est pour l’instant guère favorable pour le 22 décembre, mais il semble que le ciel veuille bien se dégager pour le 23 et le 24 décembre, alors… il restera peut-être quelques belles étoiles filantes à contempler pour terminer l’année 2017 en beauté !

Ancien membre de l’AAA à l’honneur

The Star Formation Newletter

La très sérieuse lettre scientifique « Star formation newsletter », diffusée à plus de 2000 chercheurs et étudiants dans 34 pays, a choisi pour sa première de couverture, pour un 25e anniversaire d’un bulletin, une photo réalisée par Bastien Foucher, astrophotographe amateur et ancien membre de l’AAA. (Bastien a quitté le Revermont en 2016 pour sa Bretagne natale).
l’Institut d’astronomie de l’Université d’Hawaï emploi plus de 300 chercheurs répartis en 55 facultés et gère le plus gros observatoire du monde : l’observatoire du Mauna Kea https://www.ifa.hawaii.edu/mko/, situé à 4200m d’altitude en plein océan Pacifique, cet institut a donc retenu une photo de Bastien, la nébuleuse de la Carène, photo réalisée lors de son voyage au Chili, dans le désert d’Atacama. Cette image avait déjà été mise à l’honneur par l’APOD (Astronomical Picture of the Day) en août dernier. https://apod.nasa.gov/apod/ap170815.html.
Le lien vers ce bulletin http://www.ifa.hawaii.edu/~reipurth/newsletter/newsletter300.pdf
Le site Internet de Bastien http://www.bastienfoucher.com/
Bravo à lui !

Astronomie et philatélie

Le 21 août dernier, avait lieu une éclipse totale de Soleil, visible depuis les États-Unis. Cette éclipse a soulevé un très grand intérêt, en particulier pour des raisons historiques : c’était la première éclipse depuis 1918 à traverser les États-Unis de part en part, de la côte Ouest à la côte Est, et c’était aussi la première fois depuis 1257 qu’une éclipse totale était visible exclusivement depuis le territoire continental des États-Unis.

Pour l’occasion, un timbre commémoratif a été émis : il représente le Soleil totalement éclipsé, avec la couronne révélée par l’éclipse. Mais ce timbre a une particularité : il est thermosensible, c’est-à-dire que si on le chauffe, par exemple par la chaleur de la main, ou en l’approchant d’une ampoule électrique allumée, la pellicule noir qui masque le Soleil devient transparente, et on voit apparaître la Lune éclairée.

 

                                             

J’ai eu la chance de recevoir ce timbre par un ami qui est allé sur place, mais il est possible, pour les personnes intéressées, de se le procurer par Internet.

Voici un lien donnant quelques informations complémentaires, ainsi que la possibilité de commander soit le timbre, soit l’enveloppe « premier jour ».

https://www.mysticstamp.com/info/this-day-in-history-august-21-2017/?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=This+Day+in+History

Le parhélie

Voici un phénomène peu fréquent sous nos latitudes : le parhélie.

Celui-ci a été aperçu sous les cieux de Bourg-en-Bresse le 7 octobre 2017, aux alentours de 19h.

Il s’agit d’une sorte de double halo solaire, confondu à tort avec une réplique du soleil, consistant à l’apparition de deux lueurs aux couleurs du spectre solaire à l’instar des arcs-en-ciel, « éloignées de l’astre d’une distance angulaire comprise entre 22° (petit halo) et 46° (grand halo) ».

Elles sont placées de chaque côté du soleil, à égale distance, sur une ligne horizontale appelé le cercle parhélique.

     

La distance de ces lueurs varie en fonction de la hauteur du soleil dans le ciel.

La durée du phénomène est très variable, de quelques secondes à plusieurs dizaines de minutes.

Les conditions favorables à l’apparition d’un parhélie sont très précises : d’une part, le soleil doit être assez bas dans l’horizon, et d’autre part, l’atmosphère doit contenir une certaine quantité de cristaux de glace présents dans les cirrus ou cirrostratus. Ces cristaux doivent avoir une forme de symétrie hexagonale.

Lors de leur chute, ces cristaux, « qui présentent des angles tous égaux à 60° ou 120°, peuvent s’orienter spontanément dans le même sens et forment un réseau de prismes qui reflète et réfracte la lumière solaire ». Ils doivent également se présenter entre faces formant entre elles un angle de 60°.

Une fois ces conditions réunies, la lumière traverse les cristaux avec un minimum de déviation de 22°. C’est à cet angle que les halos apparaissent.

 

Le même phénomène peut se produire, plus rarement, avec la lune : dans ce cas, on l’appelle le parasélène.

 

Source : Wikipédia

Une belle soirée pour la Fête de la Science

Un public intéressé mais discipliné attend d’accéder à la coupole

Ce samedi soir 14 octobre, le public a commencé à se présenter à l’observatoire vers 19 h 45, alors que l’animation prévue pour la Fête de la Science était annoncée pour 20 h 30 …Les télescopes ayant été calibrés, les observations ont pu commencer vers 20 h 15 : la première cible a été Saturne, déjà basse sur l’horizon.

A 20 h 52, les yeux se sont tournés vers le Sud-Ouest pour suivre le passage de l’ISS, qui a « survolé »Saturne avant de se perdre dans l’obscurité..

 

Différents « ateliers » se sont ensuite succédé au long de la soirée : 

  • Découverte à l’œil nu et au bout du rayon laser, des constellations du ciel d’automne et de leurs légendes.
  • Deux exposés en salle : la découverte de l’organisation du Système Solaire, effectuée au cours des siècles en tordant le cou à certaines « idées reçues ». Puis visite des différentes planètes grâce au logiciel Celestia.
  • Exploration du ciel profond au télescope : les visiteurs ont pu coller l’œil à l’oculaire du Meade 12 pouces de l’observatoire, piloté par Georges et Michaël, et à celui du C8 d’Emmanuel. Parmi les objets visités, les nébuleuses planétaires M 27 et M 57, les amas globulaires M 13, M 92 et M 15, l’amas ouvert des Pléiades, la galaxie M 31, etc…

Les conditions étaient idéales, avec un ciel totalement dégagé, une température relativement clémente pour un mois d’octobre, l’absence de Lune qui permettait une très bonne visibilité des constellations, de la Voie Lactée et du ciel profond.

Les observations se sont terminées après le départ des derniers visiteurs vers 23 h 30. Nous estimons à une centaine le nombre de participants à cette soirée.

 

La nouvelle monture est arrivée !

L’AAA vient d’acquérir une nouvelle monture informatisée : profitant d’une offre de matériel d’occasion, Claude Roth a effectué samedi dernier un aller-retour à Paris pour traiter avec un astronome amateur d’Ile de France et revenir avec une monture Skywatcher modèle AZ-EQ5 GoTo. Cette monture sera utilisée dans un premier temps pour supporter la lunette PST pour l’observation du Soleil, en remplacement de l’ancienne monture EQ-1 qui était actionnée manuellement. Puis elle pourra recevoir, quand une occasion intéressante se présentera, une lunette de bonne qualité optique et de diamètre moyen (80 mm) pour permettre l’initiation à l’astrophotographie des membres du club qui seront intéressés.

Ce modèle offre deux possibilités d’utilisation : soit en monture équatoriale, pour l’observation « classique » sans rotation de champ, soit en monture alt-azimutale avec la possibilité de mettre en parallèle un second instrument.

Position alt-azimutale : la platine à droite de la monture peut recevoir une second instrument en parallèle avec le PST

La monture AZ-EQ5 en position « équatoriale » avec le PST

Venez découvrir cette nouvelle monture à l’observatoire, lors de la réunion mensuelle du 20 octobre prochain !!

L’AAA participe à la Fête de la Science 2017 le 14 octobre

A l’occasion de la Fête de la Science, l’AAA accueillera le public dans son observatoire pour une découverte à l’oeil nu des constellations du ciel d’automne, et pour une visite plus approfondie au télescope de la planète Saturne, des amas d’étoiles et des galaxies.

En milieu de soirée, vers 21 h 30, aura lieu en salle de réunion une présentation sur l’historique de la découverte du Système Solaire, montrant qu’au cours des siècles il a fallu mettre à mal un certain nombre d »idées reçues ».

La soirée est ouverte à tous publics. Nous recommandons aux participants de se munir d’un vêtement chaud et d’être bien chaussés.

Si la météo est incertaine, prenez la précaution de vous renseigner par téléphone ou sur notre site pour savoir si la soirée sera maintenue.

 

Soirée des Etoiles à la médiathèque de Val-Revermont

A l’initiative de la médiathèque de Val-Revermont,  l’AAA a mis en place dans les rayons de la bibliothèque une série de photos astronomiques, qui vont du simple paysage nocturne jusqu’à l’astrophotographie de longue pose, pour une exposition qui durera jusqu’au 7 octobre.
Ce vendredi 29 septembre, le public était invité à découvrir ces images du ciel, commentées par Claude et Jean-Claude qui ont d’une part expliqué la nature des objets photographiés, et d’autre part dévoilé quelques techniques d’imagerie.

                Une partie de l’assistance pour la présentation des photos. Au premier plan, Deborah Collart, responsable de la médiathèque de Val-Revermont

Après l’installation,dans un coin du parking de l’Ecole du Moulin un peu à l’écart des lumières, de deux télescopes et d’une lunette, nous avons pu voir quelques constellations visibles en automne, comme la Grande Ourse, Cassiopée, Hercule, Andromède et Pégase, le Cygne et la Lyre.
A 21 h 04, nous avons assisté au passage au-dessus de nos têtes de la Station Spatiale Internationale (ISS), que tous les enfants connaissent grâce aux reportages du spationaute français Thomas Pesquet
Les observations au télescope ont porté tout d’abord sur Saturne, en début de soirée. La planète était déjà basse sur l’horizon, et il fallait la regarder avant qu’elle ne disparaisse derrière les arbres en se couchant.
Puis le principal spectacle a été la Lune, éclairée à moitié puisqu’elle était au premier quartier. Les cratères Copernic, Platon et Clavius étaient particulièrement visibles et spectaculaires, ainsi que la Mer des Pluies et la Mer des Nuées. Tous les participants ont apprécié ce spectacle.
Ensuite, vers la fin de l’observation, nous avons pu pointer les instruments sur des objets du ciel profond, comme l’Amas d’étoiles d’Hercule M 13 ou la Galaxie d’Andromède M31. Nous avons admiré au passage quelques étoiles doubles, comme la très belle Albireo dans la constellation du Cygne, ou le couple Alcor-Mizar dans la Grande Ourse.

La séance d’observation s’est terminée vers 22 h 30. Nous avons eu environ 22 participants à la présentation dans la médiathèque, et une quarantaine autour des télescopes. Les derniers nous ont rejoints peu avant 22 h…

Observation sous la lumière de la Lune

Nouvelle page

Une nouvelle page sur le site Internet de l’AAA pour expliquer ce qu’est la pollution lumineuse et pour présenter l’ANPCEN, l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes

L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN)